Adam […] engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. […] puis il mourut.
Genèse 5 v.3-5
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.
Matthieu 1 v.16
Le chrétien passe de la mort à la vie en entrant dans la famille de Dieu.
Il est appelé à vivre en conséquence.
Dans les premières pages de la Bible, nous lisons : “Voici le livre de la postérité d’Adam.” (Genèse 5 v.1).
L’Ancien Testament rapporte la triste histoire de la famille d’Adam. Bien que créé à l’image de Dieu, l’être humain a péché, souillant et déformant cette image. Puis il a engendré des enfants, “à sa ressemblance, selon son image” (Genèse 5 v.3). Eux aussi se sont révélés pécheurs, comme leurs parents.
La généalogie de Genèse 5 illustre cette vérité redoutable : “Le salaire du péché c’est la mort” (Romains 6 v.23). Deux expressions reviennent constamment : la première, “il vécut”, rappelle que les années de l’homme sont comptées ; elle est suivie de “puis il mourut”, qui résonne à nos oreilles comme un glas.
Quel contraste offre le Nouveau Testament ! Il commence par la généalogie de Jésus, identifié comme le Christ, évoquant ainsi son ascendance divine.
Cette généalogie ne parle que “d’engendrer”, c’est-à-dire donner la vie. Elle ne mentionne pas la mort pourtant certaine des générations successives.
Le message néotestamentaire est clair : “Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.” (suite Romains 6 v.23). Jésus-Christ est le second Adam, venu sur terre pour sauver les descendants du premier Adam.
En se tournant vers Jésus-Christ par la foi, l’être humain se détache de la filiation de mort spirituelle, héritée d’Adam, et reçoit la filiation de vie, apportée par le Sauveur.
Il intègre la famille de Dieu, par celui qui a “la vie en lui-même” (Jean 5 v.26) et la communique au pécheur repentant.
Devenu “fils de Dieu”, le croyant est appelé à vivre en conformité avec cette nouvelle filiation, conduit par son Esprit (Romains 8 v.12-17). Affranchi du péché, il a “pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle” (Romains 6 v.22).