Invitations pressantes

(Le roi) dit à ses esclaves : La noce est prête, mais les invités n’en étaient pas dignes ; allez donc dans les carrefours des chemins et, tous les gens que vous trouverez, invitez-les aux noces.
Matthieu 22 v.8/9

Le maître dit à l’esclave : Va dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.
Luc 14 v.23

La parabole dite du “grand souper” est exposée dans les deux évangiles cités avec quelques différences.
Dans les deux textes, celui qui invite désire que la salle du banquet soit remplie. De même, le désir de Dieu est que tous les hommes viennent à la repentance et à la foi, pour se réjouir éternellement dans sa maison.
C’est le refus des invités qui occasionne leur malheur.

Dans le texte de Matthieu, le roi qui fait des noces pour son fils dispose de beaucoup d’esclaves. Ils ont pour mission d’inviter les gens à entrer.
Nous aussi nous sommes les esclaves de Dieu. Chacun de nous est appelé à inviter ceux que nous rencontrons à accepter l’offre de pardon de Dieu.

Dans le texte de Luc, l’homme qui fait un grand souper envoie un seul esclave, “son esclave”, auquel il demande de contraindre (et non d’inviter) les gens d’entrer au festin, le festin de la grâce. Nous y voyons une figure du Saint-Esprit.

Ainsi, d’une part, la mission des croyants est d’inviter les hommes à accepter la grâce de Dieu, d’annoncer le pardon des péchés à quiconque croit.
C’est une mission importante, car “comment entendront-ils parler sans quelqu’un qui prêche ?”
(Romains 10 v.14).

D’autre part, c’est le Saint-Esprit qui, en convainquant intérieurement ceux qui entendent l’Évangile, les contraint de l’accepter. Lui seul peut accomplir ce travail dans une personne. “Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va ; il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit.” (Jean 3 v.8).
Naître de l’Esprit relève de la souveraineté de Dieu qui détient seul la prérogative et le pouvoir de donner la vie éternelle à ceux qui lui font confiance.

Avec le secours de Dieu, nous avons la responsabilité d’inviter, avec zèle et constance, les hommes à venir à Jésus le Sauveur.
Si nous constatons peu de résultats de notre travail d’évangélisation, souvenons-nous que le Saint-Esprit seul peut contraindre quelqu’un de venir à Jésus-Christ et qu’il est écrit : “Ils seront tous [tous les hommes] enseignés de Dieu.” (Jean 6 v.45).