La centième

Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la trouve ?… De même… il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes…
Luc 15 v.4 à 7

Nous y sommes ! Elle s’est fait attendre… et s’il n’a pas fallu aller la chercher, nous devions la réaliser : la 100e édition du Maillon ; celle qui manquait pour atteindre ce chiffre rond, évocateur comme celui d’un objectif annoncé depuis plusieurs mois. Nous y voilà donc et le numéro 100 du Maillon (mensuel de l’Église du Rocher) est entre vos mains.

Sera-ce, par ce numéro, l’aboutissement d’une forme de publication entreprise depuis bien des années et achevée en ce mois d’Avril pour se tourner vers une autre ?
Comme la signification des trois* paraboles de ce chapitre 15 de l’évangile de Luc nous présentant trois aspects du salut et contenant chacune trois éléments perdus et trois personnes qui cherchent ces “perdus”.

Manquera-t-il à vos archives un numéro que vous vous “empresserez” de rechercher pour compléter et, ainsi, rassembler chaque exemplaire ensemble ?
Même si cela peut un instant nous trotter par la tête, nous avons en tant que chrétien une toute autre œuvre bien plus sérieuse à accomplir en pensant à tous ceux qui, comme nous, ont eu un jour un exemplaire de ce mensuel entre les mains et qui ne font plus partie du troupeau. Ne serait-ce pas le temps de partir à leur recherche, comme le berger part pour sa brebis perdue ?
Cette brebis représente ceux qui ne sont plus en sécurité. Hors du troupeau, elle ne peut être comptée. Il y avait quatre-vingt-dix-neuf brebis, la brebis perdue ne comptait pas. Elle était perdue, en danger, vulnérable et sans défense ; n’est-elle pas le type même de ceux qui ne savent pas qu’ils sont perdus et qui n’ont pas conscience de leur condition.

Ne se pourrait-il pas que cette brebis soit même au milieu du troupeau ?
Que par cette 100e édition, la conscience de chacun soit exercée pour aller chercher, avertir la brebis perdue. C’est l’œuvre du Fils de Dieu qui, laissant tout ce qu’il possédait derrière lui, part à la recherche de la perdue pour la trouver.
Et c’est au prix de ce sacrifice qu’il la trouve, la ramène et la sauve.
La valeur d’une âme est inestimable et c’est pour cela qu’il y aura beaucoup de joie dans le ciel chaque fois que nous retrouverons une âme qui s’est égarée.

Considérons chacun de nous ce à quoi le Maître nous a appelés.

(*) Trois : symbolique dans la parole de Dieu d’un acte entrepris et achevé.