Une espérance nous est donnée

Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde éclaire tout homme.
Jean 1 v.9

Toute l’histoire de l’humanité est une longue et difficile lutte pour trouver la lumière. Or nous constatons quotidiennement, au travers de l’actualité, les ravages des ténèbres sur notre globe : guerres, insécurité, famine, violence…

L’histoire de Noël n’est pas une belle légende infantilisante destinée à cacher notre manque de lumière. Noël c’est la
venue de Dieu parmi nous.

Noël, c’est la naissance d’une présence qui a pris fait et cause pour notre humanité. Des siècles auparavant, le prophète Ésaïe avait annoncé cette nouvelle extraordinaire : “Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous).” (Ésaïe 7 v.14).

Mais peu de personnes ont reconnu dans le petit enfant fragile, né dans la pauvreté d’une crèche, l’incarnation de Dieu, son Père céleste, d’où était sortie la prophétie (et bien d’autres encore). Ce qui fait dire à Jean dans son évangile : “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.” (Jean 1v.1-5).

Pour venir à nous, se mettre à notre hauteur, nous comprendre, nous écouter, nous sauver, Dieu s’est fait semblable à nous ; il s’est fait homme.

La vie de Jésus, depuis sa naissance jusqu’à sa crucifixion est une vie exemplaire au cours de laquelle il n’a cessé de montrer l’amour du Père. Cet amour auquel Christ nous donne accès, selon qu’il est lui-même le chemin, la porte qui mène à la vie en abondance, pleine de grâce et de vérité.

Mais pourquoi lui, le fils de Dieu, au bout d’une trentaine d’années a-t-il été crucifié ?

Le même prophète, qui avait annoncé sa naissance, avait aussi annoncé sa mort : “Il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés ; il a reçu les coups et nous sommes épargnés.” (Ésaïe 53).

Dès lors, le sacrifice de Jésus nous ouvre une porte sur la vie éternelle auprès de Dieu. Cela requiert de s’approprier cette mort en croyant fermement que Jésus est mort à notre place pour nos péchés. Et tout comme Jésus est revenu à la vie, nous reviendrons aussi à la vie pour être avec lui. C’est à la fois le vrai sens de Noël et le vrai sens de notre vie.