Le chemin qui mène à Dieu

Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers
Proverbes 3 v.6

Ce dernier mois de l’année civile nous plongera dans un bilan des expériences vécues, bonnes comme moins bonnes. Ce qui nous aidera toutefois pour nous projeter vers l’année à venir.

Chacun de nous – l’Église – n’en célébrera pas moins la venue du Sauveur dans le monde. Dans la continuité des temps forts vécus lors du weekend de jeûne et prière, où le thème du pardon fut vécu puissamment et le sera encore, les enfants nous présenteront l’histoire de Joseph qui, par des analogies profondément significatives, nous présente Jésus-Christ, l’auteur du salut manifesté pour tous (Jean 3 v.16-17).

Tous deux furent l’objet de la vive affection de leur père (Genèse 37 v.3 ; Matthieu 3 v.17), mais furent haïs par leurs frères (Genèse 37 v.4 ; Jean 15 v.25), qui rejetèrent leur droit légitime à tous deux (Genèse 37 v.8 ; Matthieu 21 v.37-39) et conspirèrent pour les faire périr (Genèse 37 v.18 ; Matthieu 26 v.3-4). Les frères de Joseph avaient le dessein de le tuer (Genèse 37 v.20), Christ fut mis à mort par les siens (Matthieu 27 v.35-37)…

Toutefois, l’un comme l’autre furent en bénédiction aux païens (Genèse 41 v.1-44 ; Galates 3 v.14) : Joseph épousa une païenne (Genèse 41 v.45) tout comme Christ appelle son Épouse – l’Église – du sein des païens (Éphésiens 5 v.25-32).

Le chemin resserré de Dieu n’est pas toujours facile à saisir et à vivre mais il mène à lui, donc à la vie éternelle. “Celui qui a le Fils a la vie.”

L’histoire de Joseph nous parle de voyage (certains profiteront de ces temps de fêtes pour voyager – tous nos vœux de bonheur à Stélia et à Médérick), de bagages (avec des affaires parfois encombrantes dans notre vie, mais aussi du baume de Galaad pour soulager les maux), de rêve de grandeur (projets que nous aimerions mener à bien) mais qui pourraient aussi amener l’orgueil et susciter la jalousie…

Dans toutes ces circonstances, des épreuves pourraient surgir sur le chemin de notre vie, comme ce fut le cas pour Joseph, mais souvenons-nous que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu…

Joseph pourra finalement dire à ses frères : “Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui” (Genèse 50 v.20). En effet, une fois réconciliés, ses frères furent réhabilités, honorés.

Ainsi en sera-t-il pour Israël pendant le règne de Christ, tout comme cela l’est et le demeurera dans ce chemin si particulier qui nous conduit à Jésus.